Résumé : En le regardant de nouveau s’élancer dans les vagues, je comprends que je n’ai plus peur. Ma conception ne vaut ni plus ni moins que celle des autres enfants. Surtout, je n’ai plus besoin que n’importe qui m’aime ou m’admire. Je n’aurai plus besoin non plus de jouer à l’homme que mon père n’a pas été. Je sais aussi que, plus jamais, je ne ressentirai cette émotion qui me foudroyait la poitrine quand je côtoyais des pères de famille ordinaires. Car j’ai un père. Et peu importe qu’il soit cabossé, fracassé, frénétique ou sauvage. J’ai un père.