Phèdre
Auteurs   Racine (Auteur)
Edition  Gallimard : Paris , 2008
Format   18 cm
Langue d'édition   français
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bibliothèque 1158823854511 T RACAdulte / Romans AdultesDisponible
Résumé : Phèdre, seconde femme de Thésée, roi d’Athènes, éprouve un amour criminel pour Hippolyte, le fils de son époux ; tel est le fatal secret que lui arrache, après bien des prières, Œnone, sa nourrice. Au moment où elle vient de faire ce cruel aveu, Thésée est absent et bientôt le bruit de sa mort se répand dans Athènes. C’est Phèdre elle-même qui vient annoncer cette triste nouvelle à Hippolyte ; dans cette entrevue, sa tête s’égare et elle lui fait l’aveu de ses coupables sentiments. Hippolyte, épouvanté, la repousse avec horreur et Phèdre, humiliée, jure de se venger de cet affront. Cependant avant de le faire, elle essayera encore une fois de fléchir Hippolyte ; maintenant qu’elle est veuve et libre, elle lui fait offrir la couronne pour prix de son amour. Tout à coup le bruit se répand que Thésée n’est point mort ; il arrive même et Hippolyte l’accompagne. Que va faire la reine déshonorée aux yeux de son époux ? Elle est résolue à se donner la mort ; en attendant, loin d’aller à sa rencontre, elle fuit la vue de celui qu’elle redoute. Thésée, interdit de cet accueil, interpelle la reine, et la nourrice de Phèdre ne trouve d’autre moyen de sauver la vie de sa maîtresse, que d’accuser Hippolyte. Que l’on juge de la colère du malheureux père, lorsque son fils, après ces révélations, ose se présenter devant lui ! Il l’accable de malédictions, le chasse loin de sa présence et conjure même Neptune de punir le coupable jeune homme. Celui-ci se tait et s’éloigne. La vengeance paternelle ne tarde pas à s’accomplir. Peu après, Théramène, accourt pour annoncer la mort d’Hippolyte. Neptune a fait sortir du sein de la mer un monstre menaçant ; les chevaux effrayés se sont emportes et l’infortuné jeune homme est mort de ses blessures en protestant de son innocence. À l’ouïe de cette nouvelle, Phèdre, accablée de remords, vient aussitôt tout dévoiler à Thésée ; mais déjà elle s’est fait justice elle-même, car, à peine a-t-elle achevé déparier, qu’elle tombe empoisonnée aux pieds de son époux.