Les derniers jours d'un immortel
Auteurs   Vehlmann, Fabien (Auteur)
Bonneval, Gwen de (Illustrateur)
Edition  Futuropolis : Paris , 2010
Format   27 cm
ISBN   2-7548-0158-8
Langue d'édition   français
Sujets   Science-fiction
Catégories   Bande dessinée et Manga
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bibliothèque 1157813854517 BDA DERAdulte / BD Adulte - One shotDisponible
Résumé : Depuis l'Incal, on sait que la science-fiction ne se limite pas au space opéra mais peut aussi être conte philosophique. Fabien Vehlmann et Gwen de Bonneval relèvent le défi avec brio, évoquant avant tout les pauvres humanoïdes que nous sommes, privilégiant les évolutions, révolutions, mutations psychologiques et philosophiques, aux progrès technologiques. Un faux récit de SF comme J. G. Ballard savait les concocter! Dans un futur lointain, l'univers a révélé de nombreuses autres civilisations, regroupées dans la Communauté Universelle. Des espèces, très différentes les unes des autres, cohabitent tant bien que mal. Elijah fait partie de la Police Philosophique et doit, à ce titre, régler les conflits qui se produisent, le plus souvent dus à une méconnaissance de l'Autre. Une guerre intestine a d'ailleurs éclaté entre les Ganédons et les Aleph 345. La cause: un crime vieux de plusieurs milliers d'années, ayant provoqué une colère immémoriale qui resurgit et met en péril l'équilibre même de l'univers. La menace est réelle et effroyable. Elijah doit immédiatement en faire sa priorité, sans pour autant abandonner les dossiers en cours. Contre son gré et ses convictions, il se crée un second écho, sorte de clone dans lequel sont implantées ses données personnelles. Faut ce qu'il faut! Pourtant, interrogations et doutes de plus en plus prégnants l'assaillent. La décision de son ami de toujours (c'est-à-dire depuis des siècles!) de mettre fin à ses jours n'est pas étrangère à ce mal être. Pourquoi décider de mourir quand on peut vivre éternellement, en excellente santé, avec l'apparence que l'on souhaite et que l'on peut modifier à sa convenance? Mais justement, dans un monde où la mort n'existe quasiment plus, où la procréation est strictement limitée, que devient la VIE ? Sans son pendant, peut-elle encore avoir un sens ?