Résumé : Contrairement à une idée reçue, la photographie a fait l’objet (dès son invention en 1839) d’un succès public considérable et a très vite débordé le cénacle parisien, pour toucher la province. L’Isère a joué un rôle non négligeable dans cette diffusion. Ainsi, le Second Empire voit une floraison d’ateliers photographiques à Grenoble (mais encore Vienne et Voiron), où la bourgeoisie aisée vient se faire tirer le portrait. L’une des spécificités de la photographie iséroise du XIXe siècle tient cependant à la production de nombreuses vues de paysages, principalement à l’intention des touristes fortunés, qui se rendent à la Grande Chartreuse, à Allevard, à Uriage ou en Oisans…